FORMATION ACTEURS PROTECTION DE LA BIODIVERSITE/MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT

Le Togo se lève contre le commerce illicite des espèces sauvages . Les acteurs impliqués dans cette lutte se sont réunis depuis ce lundi 26 octobre 2020 à Lomé pour recevoir les outils capables d’assurer la protection de la faune et de la flore sauvage. Le but est de gérer efficacement le commerce de ces espèces comme le veut la convention CITES adoptée en 1975 à Washington aux États Unis.

L’exploitation illégale et le commerce illicite des espèces de faune et flore sauvages est l’un des principaux facteurs de perte de la biodiversité. Depuis 1973 plusieurs pays dont le Togo se sont lancés dans cette lutte en adoptant la convention CITES à Washington aux USA. Cette convention objective de garantir le commerce international des espèces. Pour une mise en œuvre efficace du CITES au Togo, des policiers, gendarmes, forestiers et douaniers entre autres reçoivent les meilleurs outils pour lutter efficacement contre le trafic illicite des espèces de la faune et de la flore.

« La convention voudrait que les espèces sauvages soient protégées. Et pour les protéger, il faut les connaitre, il faut connaitre aussi leur état de conservation, il faut que les acteurs qui sont chargés de la mise en œuvre de cette convention mieux la maitriser, connaitre toutes les dispositions possibles, et savoir les types d’espèces que la convention voudrait vraiment protéger »

Selon une étude réalisée par une ONG américaine dans la sous-région ouest africaine le Togo sert de pays d’exportation et de transit de spécimens d’animaux et de flore sauvages. Entre 2007 et 2016 plus de 18000 kg d’Ivoire ont été saisi à destination de l’Asie. Le gouvernement a donc pris des dispositions.

« Pour améliorer l’application de la CITES au Togo, des efforts sont en cours avec l’appui du secrétariat de la CITES, en vue de l’adoption d’une loi CITES, qui prend en compte, l’ensemble des mesures requises par la convention, et des recommandations figurants dans les résolutions et les décisions de la conférence des parties » a laissé entendre Katari FOLI-BAZI, ministre de l’environnement et des ressources forestières.

Cette rencontre de Lomé permettra à ces acteurs de mieux identifier les espèces sauvages et de maîtriser les modes d’opération des réseaux de trafic d’espèces sauvages.

Ulrich AMEGA

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