LE GENRE ET L’AGRICULTURE RESEAU DES PARLEMENTAIRES DE LA CEDEAO

La question du genre et des investissements dans le secteur agricole en faveur des femmes font objet de réflexions depuis ce 21 janvier à Lomé. C’est au cours d’un forum organisé par le réseau des parlementaires de la CEDEAO    pour l’égalité de genre et les investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire. Il s’agit donc d’un cadre de formation et d’échange pour amener les parlementaires togolais à s’engager davantage dans l’élaboration des législations et des politiques pouvant contribuer à l’égalité des hommes et des femmes d’une part et à l’autonomisation des femmes dans le secteur agricole d’une part. le but étant d’accélérer les progrès vers l’atteinte des objectifs faim zéro et du développement durable.

Le Togo est de plus en plus préoccupé par les questions de l’égalité et de genre et de l’autonomisation des femmes surtout celle des milieux ruraux. La représentation nationale fait sienne ces questions. Sous l’égide de la présidente de l’assemblée nationale, les parlementaires réfléchissent et échangent pour offrir davantage de faciliter à la femme rurale en se basant sur des outils institutionnels, législatifs et réglementaires. Avec l’expertise du réseau des parlementaires de la CEDEAO, les parlementaires renforcent ainsi leur capacité sur l’égalité de genre et les investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire. « Une aide aux femmes sur les possibilités d’accès aux financements, au patrimoine foncier et à l’initiative entrepreneuriale est prévue pour une sécurité et souveraineté alimentaire »

C’est un cadre de dialogue multi acteurs auquel s’est joint les partenaires stratégiques du gouvernement. Parmi eux le système des nations unies à travers la FAO qui a inscrit au cœur de l’agenda 2030 l’égalité de genre et l’autonomisation de la femme ainsi que l’objectif faim zéro. Les femmes rurales puissant levier du développement agricole sont généralement confrontés à des contraintes liées notamment à l’accès aux ressources productives, aux services financiers, aux technologies et aux marchés. Ce qui rend difficile leur évolution dans le système agroalimentaire, mais progressivement des initiatives se prennent pour leur alléger la tâche.

Les femmes sont estimées à plus de 51% dans le secteur agricole au Togo et leur rôle est prépondérant à tous les niveaux de la chaine de production. C’est donc de tout évidence qu’elles doivent être placé au cœur du développement agricole pour pouvoir atteindre l’objectif zéro.

Elie AGBA-GNADAO

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