LES CHEFS D’ETATS ET DE GOUVERNEMENT DE LA CEEAC ET DE LA CEDEAO EN CONCERTATION A LOME

Lomé, la capitale togolaise abrite le lundi 30 juillet un sommet conjoint des chefs d’Etats et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de
la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Vingt-six chefs d’Etats et de gouvernements dont le Togolais Faure Essozimna Gnassingbé et le Gabonais Ali Bongo Ondimba, respectivement présidents de la CEDEAO et de la CEEAC, prennent part à ce sommet essentiellement consacré à la paix, à la stabilité, à la sécurité, à la radicalisation, à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent au sein des deux espaces communautaires. Il est aussi question de l’examen de la situation sécuritaire et de l’adoption d’une déclaration définissant une approche commune sur ces fléaux.

Les dirigeants de l’Afrique Centrale et de l’Ouest vont examiner, à huis clos, le rapport de la réunion des ministres des Etats membres de la CEEAC et de la CEDEAO sur la paix, la sécurité, la
stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Ils auront également à adopter une déclaration sur les différentes atrocités commises dans leurs régions respectives.

La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba en présence de son homologue de la CEDEAO, Faure Gnassingbé et
des autres chefs d’Etats des deux espaces communautaires.

Le président Bongo a dénoncé le terrorisme et fustigé l’attitude de leurs auteurs. Il a évoqué les mesures prises au niveau de la CEEAC pour éradiquer ce phénomène, insistant notamment sur le déploiement d’une force multinationale mixte CEDEAO-CEEAC pour combattre la secte islamiste, Boko Haram au niveau du bassin du Lac Tchad.

Pour le président Gnassingbé, il est impérieux de mutualiser les énergies pour trouver la meilleure approche pour s’attaquer à la piraterie, au trafic du pétrole, à la pêche illégale et au déversement de déchets toxiques afin de garantir la paix et la sécurité dans le Golfe du Guinée.

Le représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU, Mohamed Ibn Chambas a relevé que le sommet de Lomé se veut une occasion de renforcer et d’élargir la coopération existante entre les
deux sous-régions. « Il s’agit d’un pas important dans la bonne direction que l’ONU est déterminée à soutenir, faciliter et encourager », a-t-il conclu.

ATOP/SAS/TD

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