INCORPORATION DES DISPOSITIONS DU TRAITE SUR LE COMMERCE DES ARMES

Le transfert des armes qu’elles soient classiques ou légères et de petit calibre d’un état à un autre doit désormais être réglementé c’est-à-dire respecté les normes internationales fixées. Il s’agit là d’une décision qui va permettre d’éviter les fuites d’armes qui sont à l’origine de la criminalité et conflits fréquents. C’est pourquoi les états francophones d’Afrique  décident d’incorporer les dispositions du traité sur le commerce des armes dans les systèmes juridiques nationaux.

Le transfert des armes en Afrique et ailleurs dans le monde mal ou faiblement réglementé un atout favorable à la fuit des armes à la fuite des armes qui sont aujourd’hui à l’origine de nombreux conflits et des cas de criminalité constaté. C’est donc un véritable défi qu’il faut relever. Il va falloir alors incorporer les dispositions du traité sur le commerce des armes dans les systèmes juridiques nationaux. Cette décision va permettre à coût sûr une bonne traçabilité. Les représentants de 13 pays d’Afrique francophone échange donc en la matière.

Pour le ministre YARK Damehame de la sécurité, les états ont l’obligation d’ouvrer avec détermination pour établir des mécanismes robustes de mise en œuvre du traité sur le commerce des armes afin de réduire les souffrances de populations. Selon les estimations 42 millions d’enfants dans le monde vivent dans les zones de conflits. Plus d’un milliard de personnes vivent dans les régions touchées par les conflits ou la violence liée à la criminalité. Une situation engendrée par les armes des transferts non maîtrisés.

Poyodé KOMOU

 

 

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