LE TOGO S’ACTIVE POUR AMELIORER SON TAUX DE COUVERTURE FORESTIERE

Les acteurs impliqués dans la préservation de l’environnement et des ressources forestières sont en rencontre d’échange à Lomé ce lundi 19 mars 2018 et ceci  pour deux jours. Il s’agit pour eux d’apprécier et d’améliorer les conclusions de deux études ; l’une portant sur les causes et conséquences de la déforestation et l’autre relative à l’utilisation rationnelle des terres. Les deux études seront validées aux termes des discussions. C’est une initiative du ministère de l’environnement et des ressources forestières à travers la coordination de la REDD+.

Le récent inventaire forestier national indique que le taux de couverture nationale est de 24,24%. Un chiffre qui est largement en dessous des attentes. Le Togo, en intégrant le processus de Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts REDD+ à sa politique nationale, opte aussi pour une gestion durable des forêts. Et pour l’atteinte des objectifs visés, ces deux études sur les causes et les conséquences de la dégradation des forêts et sur l’utilisation des terres  et les options stratégiques pour l’aménagement du territoire, soumises à l’appréciation des principaux acteurs, restent une étape importante. « De la connaissance de ces causes, nous allons bâtir des options stratégiques pour inverser la tendance, c’est-à-dire pour  améliorer la couverture forestière du Togo », a déclaré Hèmou ASSI, le coordonnateur national de REDD+.

Pour une gestion durable des forêts, une panoplie de politiques programmes et projets est mise en place. Malgré ces efforts selon André JOHNSON le ministre en charge de l’environnement et des ressources forestières, le couvert forestier n’a cessé de diminuer. Pour lui, ces deux études baliseront la voie pour l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie nationale REDD+ qui met les ressources forestières au service du développement économique et social du Togo.

D’ici 2050, le Togo entend porter ce taux de couverture forestière de 24,24% à 30% au moins. Plusieurs partenaires soutiennent  cette vision. Il s’agit entre autres du Fonds de Partenariat pour le Carbone Forestier (FCPF), de  la République Fédérale d’Allemagne  et de la Banque Mondiale.

Samuel DEGBE

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